Avelina Rogel

YACHAK (Savant guérisseur des Andes équatoriennes).
Je suis née et j’ai grandi au milieu des Andes équatoriennes, je suis la petite-fille et la fille de savants guérisseurs et de gardiens de la Terre Mère. Mon père est un métis (africain et espagnol) et ma mère est une femme autochtone des Andes.


Ma formation a toujours été partagée entre la cosmovision andine et l’éducation occidentale. Dès mon plus jeune âge et répondant à mon appel intérieur, j’ai marché à la recherche de réponses, de connaissances et de savoirs et ainsi j’ai eu la chance de m’initier auprès de ma grand-mère maternelle sur le chemin des savoirs millénaires en me reconnectant aux racines de mes ancêtres à travers la Pacha Mama et les énergies suprêmes.

Ma formation est directement rattachée à mon parcours de vie, le même qui m’orienta académiquement vers une formation en agronomie qui créa un fort  lien avec la nature et les communautés autochtones de mon pays et par la suite me permit de connaitre et d’échanger avec d’autres peuples andins (en Colombie, Pérou, Bolivie, Chili, Argentine) qui ont conforté mon respect et mon amour pour la Cosmovision Ancestrale.

Grâce à ce parcours et à cette reconnexion avec la Pacha Mama et mes frères Andins, je me suis dirigé de nouveau vers la médecine ancestrale. De là, j’ai continué de me former en Argentine à l’aromathérapie médical, aux Fleures de Bach et à l’homéopathie uniciste puis en Équateur auprès de Yachaks où je fus reconnue comme femme médecine autochtone. J’ai aussi récemment obtenu mon diplôme d’éthnomédecine à la Faculté Libre des Médecines Naturelles et d’Ethnomédecine (FLMNE) à Paris.

En tant que Jambi Warmi (femme médecine), je suis consciente de la nécessité de créer de nouveaux espaces dans le domaine de la santé holistique, basés sur les traditions médicinales ancestrales qui s’ancrent dans l’héritage savant et spirituel de nos grands-parents. Par conséquent, je considère qu’il est de mon devoir de perpétuer l’héritage de mes ancêtres et de diffuser avec amour et fondement la pratique de la guérison profonde de l’Être et d’honorer ainsi la mémoire de nos peuples ancestraux. D’autre part, je considère qu’il ne faut pas néanmoins négliger les apports de la science, tout en reconnaissant et en intégrant les autres approches thérapeutiques qui améliorent sans aucun doute les pratiques médicales de la médecine contemporaine.

Je me permets de citer ici une dernière phrase « Ayllu Ñan », ces mots en Kichwa, dont la traduction littérale est « le chemin vers la communion », renferment une grande philosophie de vie : « le tout est un et un est le tout, rien n’est dispersé ou divisé, tout fonctionne sous les principes de réciprocité, de correspondance et de complémentarité, et en tout, il y a communauté, aide mutuelle, ainsi que relation et coopération ».

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Au programme

– K’oa y Challa. (jeudi et vendredi)
C’est une cérémonie millénaire que les peuples Andins maintiennent jusqu’à nos jours. Elle nous convoque à nous réunir en communauté afin de nous rappeler qui somme nous, et renouveler nos missions de vie. Cette cérémonie, aussi appelé Mémoire du Feu, est un dialogue permanent entre notre être et chacun des éléments cosmique.
- Cérémonie du grand père Tabac, « Aya Willka Huma » (vendredi, samedi et dimanche)
Jatun Sayri (grand père Tabac), est le nom utilisé en Équateur, au Pérou et en Bolivie. C est une médecine sacrée qui produit un nettoyage physique ainsi qu’une forte connexion psycho- spirituel. D’un coté, c est une dure confrontation avec l’Ego, et de l’autre, il nous permet de nous ouvrir à la conscience d’unité.
L’expérience avec le grand père Tabac nous submerge dans un incommensurable sentiment de gratitude et de compréhension. Il nous soutient dans le processus de découverte de soi même, des autres et de la vie, en nous donnant Amour et acceptation. Dans cette vie pleine de stimulations et de conditionnements superficiels, nous oublions qui nous somme en réalité. En ce sens, la cérémonie du grand père Tabac nous aide à récupérer la mémoire et à se rappeler que nous ne somme qu’un.